
Jean Castex très probable successeur de Jean-Pierre Farandou à la tête de la SNCF en novembre
Ce ne sera pas avant novembre de cette année et le mandat de Jean-Pierre Farandou devra être prolongé jusque là d’après plusieurs médias :
– https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/succession-de-farandou-a-la-sncf-un-grain-de-sable-imprevu-retarde-le-processus-2170512
– https://www.linforme.com/transports-auto/article/sncf-l-oubli-facheux-qui-empeche-l-elysee-de-nommer-jean-castex-des-maintenant_2940.html
– https://www.liberation.fr/economie/transports/jean-castex-pressenti-pour-prendre-la-tete-de-la-sncf-20250612_FDUSUJMOZ5DKTGTUMLD6YQ7CYE/
– https://www.lefigaro.fr/societes/castex-devrait-etre-nomme-pdg-de-la-sncf-a-l-automne-20250612
Jean Castex présenterait tous les critères nécessaires d’après la presse, n’a-t-il pas écrit au sujet d’une petite ligne de son terroir, note Le Figaro, la Ligne de chemin de fer de Perpignan à Villefranche-de-Conflent, en 2017 ? Rappelons que en 2019 déjà, il avait été candidat sans succès pour succéder à Guillaume Pepy à la tête de la SNCF.
Encore une fois espérons que le successeur de Farandou saura convaincre le gouvernement de financer le rail à la bonne hauteur, ce que ce dernier refuse de faire malgré les demandes répétées de l’actuel président de la SNCF. Témoins pratiquement tous les participants de la conférence « Ambition France Transports », espèce de machin destiné à faire retomber la pression provenant des régions, des élus et des usagers notamment qui exigent de l’Etat un financement correct pour le maintien et le développement du réseau ferroviaire. C’est très loin d’être gagné : le ministère de l’économie, Bercy, verrouille toutes les discussions et impose des limites infranchissables.
Nous sommes pratiquement sûrs qu’il n’y aura aucun progrès pour les « petites lignes », les LFDT comme ils disent, qui irriguent le territoire. Il faudra dans les années à venir habiter obligatoirement une métropole pour bénéficier d’un petit peu de service public. Ne parlons pas des SERMs qui vont passer à la trappe, faute de financements et qui resteront un doux rêve « à la Macron ». C’est ainsi.