Enfin une association, Destination Trains de nuit, met en avant la desserte entière du massif central en train nocturne dans un rapport qu’elle vient juste de publier. L’étude qui a pris plusieurs mois à une équipe d’experts et de professionnels, démontre qu’à coûts identiques et moyennant une réorganisation ainsi qu’une meilleure gestion du matériel disponible actuellement, l’amélioration du réseau existant ainsi que la desserte de l’Auvergne, du haut Allier, des Cévennes, de l’Aubrac et des Causses, de la station du Lioran et du Cantal, par Clermont Ferrand sont parfaitement possibles. La solution retenue pour le Massif central est un train à trois branches depuis Paris, vers Clermont, Alès (étendue à Nîmes l’été), Millau (étendue à Béziers l’été), Le Lioran – Aurillac – Brive.

Le document, disponible sur son site internet, a vocation à être largement diffusé et discuté au sein des associations, des entreprises, des collectivités, des services de l’Etat, des opérateurs ferroviaires et autres gestionnaires d’infrastructures. Ne pas hésiter à le consulter, il est concis, 18 pages et agréable à lire.

Le constat qu’il fait est clair : avec les moyens qui y sont consacrés, on peut faire beaucoup mieux, même avant 2028, en régularité, en capacité, en confort, en communication et donc en fréquentation, en alternative à la route et surtout à l’avion, pour le plus grand bénéfice de la planète et de notre qualité de vie !

Sur toutes les lignes existantes et à créer dans le pays, rendre quotidiens les trains qui ne le sont pas encore, les faire circuler par des itinéraires alternatifs en cas de travaux ou d’incidents, adapter la capacité aux besoins plutôt que de faire grimper les prix, élever le confort à bord et dans les gares, desservir le Massif central et franchir les frontières, autant d’orientations pas si compliquées à mettre en oeuvre quand la volonté existe d’écouter les élus, les usagers et leurs représentants.

Les moyens sont là avec plus de 120 voitures-couchettes rénovées (dont la

moitié reste garée la moitié de l’année) qui seront remplacées dans 10 ans (la commande est enfin passée), un marché public potentiel dimensionné à 340 voitures, des moyens humains bien dimensionnés, à bord et au sol mais sous-utilisés une bonne partie de l’année.

Avec un message à SNCF Réseau : oui aux travaux, mais ceux-ci ne doivent

plus jamais (sauf opérations “coup de poing”) pénaliser les trains de nuit !

Colloque sur les trains de nuit à l’Assemblée Nationale

Pour sensibiliser les députés Destination Trains de nuits est en train d’organiser un colloque avant l’été, de la même façon qu’elle l’a fait au Sénat l’an dernier.

Le Collectif des usagers des transports du haut Allier appuie bien entendu l’étude faite par l’association, et mobilise les députés et les sénateurs du massif central autour de la défense de la solution train de nuit tri-branches au niveau national.

A suivre.

La vision de DTN à moyen terme (2035)

Enfin une association, Destination Trains de nuit, met en avant la desserte entière du massif central en train nocturne dans un rapport qu’elle vient juste de publier. L’étude qui a pris plusieurs mois à une équipe d’experts et de professionnels, démontre qu’à coûts identiques et moyennant une réorganisation ainsi qu’une meilleure gestion du matériel disponible actuellement, l’amélioration du réseau existant ainsi que la desserte de l’Auvergne, du haut Allier, des Cévennes, de l’Aubrac et des Causses, de la station du Lioran et du Cantal, par Clermont Ferrand sont parfaitement possibles. La solution retenue pour le Massif central est un train à trois branches depuis Paris, vers Clermont, Alès (étendue à Nîmes l’été), Millau (étendue à Béziers l’été), Le Lioran – Aurillac – Brive.

Le document, disponible sur son site internet, a vocation à être largement diffusé et discuté au sein des associations, des entreprises, des collectivités, des services de l’Etat, des opérateurs ferroviaires et autres gestionnaires d’infrastructures. Ne pas hésiter à le consulter, il est concis, 18 pages et agréable à lire.

Le constat qu’il fait est clair : avec les moyens qui y sont consacrés, on peut faire beaucoup mieux, même avant 2028, en régularité, en capacité, en confort, en communication et donc en fréquentation, en alternative à la route et surtout à l’avion, pour le plus grand bénéfice de la planète et de notre qualité de vie !

Sur toutes les lignes existantes et à créer dans le pays, rendre quotidiens les trains qui ne le sont pas encore, les faire circuler par des itinéraires alternatifs en cas de travaux ou d’incidents, adapter la capacité aux besoins plutôt que de faire grimper les prix, élever le confort à bord et dans les gares, desservir le Massif central et franchir les frontières, autant d’orientations pas si compliquées à mettre en oeuvre quand la volonté existe d’écouter les élus, les usagers et leurs représentants.

Les moyens sont là avec plus de 120 voitures-couchettes rénovées (dont la

moitié reste garée la moitié de l’année) qui seront remplacées dans 10 ans (la commande est enfin passée), un marché public potentiel dimensionné à 340 voitures, des moyens humains bien dimensionnés, à bord et au sol mais sous-utilisés une bonne partie de l’année.

Avec un message à SNCF Réseau : oui aux travaux, mais ceux-ci ne doivent

plus jamais (sauf opérations “coup de poing”) pénaliser les trains de nuit !

Colloque sur les trains de nuit à l’Assemblée Nationale

Pour sensibiliser les députés Destination Trains de nuits est en train d’organiser un colloque avant l’été, de la même façon qu’elle l’a fait au Sénat l’an dernier.

Le Collectif des usagers des transports du haut Allier appuie bien entendu l’étude faite par l’association, et mobilise les députés et les sénateurs du massif central autour de la défense de la solution train de nuit tri-branches au niveau national.

A suivre.

La vision de DTN à moyen terme (2035)