L’annonce a été faite au sénat suite à une question de Max Brisson sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques par Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat chargée de l’écologie. Elle a confirmé qu’un train de nuit relierait à nouveau Paris à Aurillac fin 2023 sans le prolongement sur la ligne de l’Aubrac que nous demandions vers Millau. Jean Castex l’avait déjà annoncé il y a deux ans.
La question du sénateur Max Brisson
Elle a promis également de faire circuler à nouveau, à partir de 2024, un train de nuit quotidien entre Paris, Bordeaux, Dax, Bayonne, Orthez et Pau. Le tracé par Bordeaux fait penser à la « Palombe bleue » un train de nuit disparu en 2011.
Quelques lignes de nuit ont timidement été ouvertes en France en 2021 suite à l’engouement suscité par les voyageurs dans les autres pays européens.
D’ailleurs ce gouvernement avait annoncé vouloir « une dizaine » de lignes Intercités de nuit avant 2030. Jean-Baptiste Djebbari, disait vouloir la création de nouvelles lignes reliant Paris à Albi, Bayonne et Saint-Sébastien au Pays basque espagnol, Barcelone et aussi Toulouse, Montpellier et Marseille. Il avait ajouté les liaisons transversales Metz/Genève-Nice/Barcelone/Bordeaux et Bordeaux-Nice.
Suite à la carte diffusée dans la foulée, on peut dire que la desserte du Massif central, absente des plans, par le train tri-branches Paris Clermont Nîmes / Béziers / Aurillac dont nous demandons tous le retour, collectifs, associations et élus, est loin d’être d’actualité.
Il faudra la mobilisation renouvelée et forte de tous les habitants et des élus pour imposer ce train dans notre région, surtout lorsqu’on sait que les rénovations du réseau seront effectués à minima, pour conserver l’état actuel, car financées de force par les régions d’abord et l’état ensuite, avec de nombreuses limitations de vitesse. Des contraintes Inacceptables sur un parcours de train de nuit déjà fort long.