Ils ont réussi à faire fléchir la SNCF : considérées comme de simples bagages, les instruments ne pouvaient excéder 1,30 mètre pour voyager en train. Un calvaire pour les contrebassistes, régulièrement verbalisés ou laissés à quai.
Des amendes salées jusqu’à 150 euros pour ces musiciens dont le tort est de voyager avec un objet « encombrant et dangereux », à savoir leur instrument.
L’opérateur continuait d’appliquer pour les instruments le même règlement de sécurité que pour les bagages classiques : rien ne devait dépasser 1,30 m de hauteur et 90 cm de largeur, mis à part les paires de ski.
La SNCF vient d’annoncer lancer à titre expérimental le transport de ces imposants engins de musique.
L’autorisation a une durée limitée, elle doit prendre fin le 8 septembre 2024, a annoncé dans un communiqué le Syndicat professionnel des producteurs, festivals, ensembles et diffuseurs indépendants de musique (Profedim), cité par Radio France, ce lundi.
« Cela permettra enfin aux musiciennes et musiciens de se déplacer sereinement et de continuer à exercer leur métier sans entraves financières, alors que la saison des festivals bat son plein », dit le syndicat qui célèbre une victoire après avoir participé aux concertations avec le ministère de la Culture et la SNCF.
En 2021 une pétition avait été signée par 48 500 personnes pour dénoncer cette règle alors que les planches de surf et les skis sont, eux, autorisés en transports.
Oui une contrebasse c’est encombrant…
Le communiqué du PROFEDIM : Détails de l’expérimentation de l’accueil des contrebasses dans les TGV Inoui – été 2024