La gratuité des transports fait son chemin. Tant mieux !
La gratuité des transports, trains, bus, est une démarche politique au sens noble.
Ses détracteurs, parmi lesquels la célèbre FNAUT, une fédération d’associations d’usagers, prétextent que l’investissement dans les infrastructures, le renouvellement des rames ou le développement des services ne peut s’effectuer avec le transport à titre gracieux. Nous leur rétorquons que la part des recettes provenant de la billeterie est ridicule dans ces budgets, s’accompagnant obligatoirement du salaire des agents contrôleurs et des dispositifs commerciaux, et que ce n’est pas avec des billets à un euro ni à bas prix que l’on va financer des infrastructures ou des rames.
La gratuité doit au contraire être accompagnée d’un bon service rendu et d’investissements adéquats pour le remplacement du matériel et le développement du réseau.
L’économie la plus importante doit être faite sur le personnel de contrôle et le système de vente qui doivent disparaître.
Pour toutes ces raisons nous sommes favorables à un système ouvert à tous et pour tous SANS contrôle.
On a quand même le droit de faire un peu confiance à l’humanité et à la responsabilité de chacun.
Les projets de gratuité des transports, si possible ouverts à tous et toutes sans conditions, sont toujours des initiatives valeureuses, humanistes et justes dont devraient s’emparer toutes les collectivités.

Un organisme observe l’instauration de ces mesures c’est l’Observatoire des villes du transports gratuit qui plaide plutôt pour une gratuité totale.
La mesure est en tous cas de plus en plus adoptée, témoin ce petit sujet de RMC qui fait un point en France sur son instauration.
