Pistes d’action pour des organisations de défense du ferroviaire en 2024
Nous nous heurtons tous, nous autres organisations de défense des usagers du train, aux mêmes difficultés en France, ces écueils résultant de politiques, d'abord financiaires, menées au niveau national et aussi pour certains territoires au niveau régional avec des variantes bien entendu.
Il était donc fort intéressant de discuter de ces difficultés qui s'accumulent pour nos territoires ruraux et de montagne avec les sympathiques animateurs du Collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes (Hautes-Alpes) (...)
La rédaction
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Pistes d’action pour des organisations de défense du ferroviaire en 2024
Nous nous heurtons tous, nous autres organisations de défense des usagers du train, aux mêmes difficultés en France, ces écueils résultant de politiques, d’abord financiaires, menées au niveau national et aussi pour certains territoires au niveau régional avec des variantes bien entendu.
Il était donc fort intéressant de discuter de ces difficultés qui s’accumulent pour nos territoires ruraux et de montagne avec les sympathiques animateurs du Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes (Hautes-Alpes) ce dimanche 30 mars lors de leur AG en mairie de Veynes justement.
Témoin de cet échange cet entretien de 7 minutes avec Marc-Jérôme Hassid sur les possibles leviers d’actions actuels que toute bonne organisation d’usagers en milieu rural devrait intégrer.
Une assemblée générale rondement menée où on été abordés lors d’ateliers et en séances « plénières » les thèmes importants pour ce territoire des Hautes Alpes :
– Le retour demandé pour les JO 2030 notamment de la liaison AlpAzur entre Genève, Grenoble, Veynes, Digne et Nice. Un projet initié par nos camarades de AlpRail sections suisse et 2 savoies. Les sites olympiques se situent autour de cet axe.
– Les Jeux Olympiques d’hiver 2030 et les opportunités de développer le réseau ferroviaire régional et le service. Le collectif demande un plan prévisionnel des travaux avec une étude des flux. Il y aurait besoin de 14 trains de nuit supplémentaires.
– Le train de nuit Paris Briançon avec ses aléas actuels (manque de conducteurs, non anticipation, ouverture des ventes à la dernière minute, suppression des trains supplémentaires d’hiver, remplacement par des bus sans prévenir, moins d’arrêts car quais trop courts alors qu’il existe une procédure d’arrêt dans ces cas, etc.).
– Atelier Grenoble Gap : réflexion sur l’automatisation de la ligne monovoie qui permettrait d’augmenter les circulations à plus de 12 par jour. L’atelier y est favorable à condition que le personnel de bord soit conservé pour sa présence humaine. Pas d’anticipation des régions dans les commandes de matériel d’où problèmes de capacité. Il est relevé de nombreux doublons avec des trajets bus moins chers. Il faut augmenter les capacités d’emport des vélos et non pas faire réserver les places actuelles aux usagers cyclistes.
– Atelier Tenir dans le temps : prise de position souhaitable sur les JO, nouvelles méthodes d’action pour toucher un public toujours plus vaste. Plus de communication sur les victoires du collectif. Humour, dérision dans les actions, etc.
Le collectif qui regroupe élus, cheminots, usagers a du pain sur la planche et vient de prouver sa vitalité. Un grand bravo. Plusieurs journalistes présents qui ont assisté à l’envoi d’une lettre de doléances au ministre des transports.
Bravo à tous et toutes.
Quelques clichés souvenir.
La gare de Veynes
La mairie qui nous accueillait
L’assemblée
Les ateliers de l’après-midi
Jean-Bernard Lemoine président de ALP RAIL section Savoies à l’origine de la demande de retour du AlpAzur le train Genève Veynes Nice
Un cliché de ce train appelé Alpazur qui a bien existé…
Le président de l’association à l’origine du collectif, l’AGV
Une élue
Un cheminot
L’envoi de la lettre de doléances au ministre des transports
