Sans doute pour forcer sa fermeture, l’Etat et la SNCF se sont désengagés depuis des décennies sur la ligne Béziers – Neussargues et les sparadraps sur les voies ici et là ne cachent pas un état des infrastructures, notamment des gares, déplorable. Un non accueil des usagers qui en dit long sur les objectifs des gouvernements successifs.
Témoins ces quelques unes d’Aveyron et de Lozère, au milieu de la liaison, toutes fermées à notre passage, un vendredi de mai 2022, jour de départ en vacances.
Portes closes la gare SNCF de Sévérac d’Aveyron (Sévérac le château) :
Fermée au Monastier, importante gare d’embranchement avec la barre du H Lozérien en provenance de La Bastide :
Le fameux rail champignon réversible qui sera changé pour du rail standard :
Fermée la gare SNCF de Banassac – La Canourgue, de plus très mal indiquée depuis la route :
Juste à côté l’hôtel des voyageurs, enfoui dans la végétation, toutes portes ouvertes, à l’abandon lui aussi.
A Marvejols, la gare est là aussi close…
A Aumont Aubrac n’en parlons pas…
A Saint-Chély, une des gares les mieux entretenues, merci la région Occitanie, mais dont les horaires d’ouverture des guichets ne correspondent pas avec les passages du seul Intercités quotidien :
Les « coils » de l’usine d’Arcelor Mital toute proche stockés en gare
C’est ballot, là aussi c’est fermé. Un jour de grand départ en vacances avec une trentaine de voyageurs sur le quai.
Pour vous le croisement de l’Intercités Clermont-Ferrand Béziers avec le train TER Occitanie arrivant du sud, le même jour,
Si l’Etat vient de promettre de s’engager à régénérer la ligne et à assurer le statut de train d’équilibre du territoire pour l’Intercités jusqu’en 2031, quid de la réfection et de l’aménagement des gares ? Quid des services aux usagers ?
Le reportage très récent de France 2 :
En espérant que la ligne des Causses puisse retrouver toute sa superbe, et que le service aux voyageurs soit réel dans les années qui viennent.