Nous avons participé à cet épisode dans les locaux de la DREAL après le « show » en visio qui nous a été donné le 27 mars. Nous étions trois au nom du collectif AuRAil, Jean-Bernard Lemoine de AlpRail, Delphine Cabelguenne du Train634269 et Marc Gouttebroze des Usagers des transports du Haut Allier.
Rapidement la tâche à réaliser fut indiquée et plusieurs groupes de travail formés pour rédiger 5 à 6 « défis » composés de plusieurs « actions » préparées lors de la 1ère réunion de décembre 2023.
Le premier « défi » était : réduire les déplacements (agir pour). Dans ce groupe de 4 personnes s’est inscrite Delphine. Il a mis en avant des actions intéressantes (écouter le compte-rendu audio en fin d’enregistrement).
Le deuxième « défi » avait pour thème le ferroviaire. Marc et Jean-Bernard s’y sont collés. Il y avait d’autres groupes qui concernaient moins le train par exemple un sur la fameuse décarbonation des transports en commun.
Le groupe sur le ferroviaire était formé de 6 personnes dont l’animatrice, une personne de la Région Auvergne Rhône Alpes et une autre très présente de SNCF Réseau.
Notre tableau de travail comportait des « actions » qui avaient été choisies antérieurement et parmi elles des solutions farfelues : développer les bus BHNS (alors que c’est acquis et que la région ne jure que par ça), développer les SERM (alors que c’est partout déjà engagé), développer le covoiturage, développer les solutions Maas, assister les collectivités dans la mise en oeuvre du covoiturage et du vélo, former à la pratique du vélo et à la marche… autant de voies qui soit sont déjà en cours, soit ne coûtent que très peu à la région ou sont négligeables. Voir ci dessous :
Tôt les deux personnes citées plus haut décidèrent de limiter notre champ de réflexion avec des propos tels que « il faut penser l’amélioration dans le cadre de la politique de la région » « non les bus à haut niveau de service peuvent être la bonne solution »… Ce qui nous a rapidement fait protester.
Et il a été très difficile de par exemple :
– chaque fois que nous parlions de ferroviaire faire remplacer le terme « maintenir » par « développer », alors que dans tous les domaines on sait que l’offre et l’état des infrastructures sont insuffisantes.
– faire accepter qu’il fallait interdire la mise en concurrence des modes de transports sur un même trajet, mais plutôt favoriser la complémentarité.
Les mots d’ordre avaient bien été assimilés par les représentants de ces deux organismes : il n’est pas question que la COP mette en cause les -mauvaises- poltiques de la Région et de SNCF Réseau concernant le train.
Ainsi vous pouvez écouter l’extrêmement mièvre compte-rendu du travail de notre groupe par la représentante de la région (les deux dernières interventions).
Il est clair que sur la plupart des actions à mener, vélos, autopartage et le reste la région AuRa est en retard de 5 ans minimum sur le reste du pays.
Dans ce cadre nous confirmons notre première impression : ces travaux sur la COP régionale AuRA sont destinés à faire perdre du temps aux activistes et il n’en sortira aucune décision majeure pour l’amélioration de l’impact environnemental du transport.