
Difficile reprise des circulations TER sur la ligne des Cévennes après le déraillement : la région AuRA explique
La région Auvergne Rhône Alpes aura mis plus de 4 mois pour répondre à notre interpellation du 29 octobre. Pour rappel après le déraillement d’un TER près de Villefort le 25 octobre, étrangement les circulations au nord, entre La Bastide et Clermont-Ferrand ont été coupées sans préavis durant près d’un mois, sans aucune solution, alors que les billets continuaient à se vendre sur SNCF-Connect. Et lorsqu’elles ont été rétablies ce ne fut pas complètement mais que jusqu’à Langogne. Voici l’explication du Cabinet du Président Fabrice Pannekoucke reçue ce jour :
Je fais suite au courriel que vous avez bien voulu adresser au Président de Région Fabrice PANNEKOUCKE.Suite à l’éboulement qui est survenu cet automne, un Plan de transport adapté (PTA) a été mis en place par les services TER des deux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie.Le PTA actuel s’applique du 6 décembre au 23 février, puis interviendra ensuite un second PTA du 24 février au 25 avril et du 25 avril au 6 juin pour tenir compte des travaux programmés entre Brioude Langeac et Langogne sur cette période (février/juin).A compter du 25 avril la circulation des trains de Nîmes à Langogne pourra être rétablie.Dans le cadre du PTA actuel, TER a bien étudié la possibilité de réaliser des circulations au-delà de Langogne pour quelques trains. Mais pour des raisons de rotation de matériel, d’horaires d’agents en gare, de règlementation du personnel de conduite et de durée de travail, les journées de service des conducteurs ne permettaient pas d’effectuer des heures de roulement supplémentaires. Le PTA mis en place tient compte des moyens à disposition et des contraintes d’exploitations liées à la coupure.En complément de l’offre ferroviaire, des circulations routières de substitution ont été mises en place ainsi que des services à la demande.Je vous remercie pour votre compréhension.Bien cordialement.
Justement, non, on ne comprend pas ce relâchement général du service TER par manque de moyens et disons le par manque de volonté. Quand on veut un service fiable sur le territoire on met tout en oeuvre. Ici on ne met rien de spécial en route, et les moyens de routine ne sont pas adaptés, bien entendu, aux situations particulières.
Nous laisserons les usagers victimes de ces dysfonctionnements apprécier ce retour des mois plus tard alors qu’ils se préparent à une nouvelle coupure de fin février à début juin pour les pétassages habituels depuis 15 ans sur la ligne.