Sur les 85 candidats sollicités le long des lignes ferroviaires du sud du massif central seuls… 9 nous répondu. 1 personne sur 9 pratiquement. Un grand merci à ceux qui ont pris le temps de nous répondre.
Mais cela en dit long sur la conscience politique et l’intérêt pour le territoire des 80% restants qui veulent pourtant nous représenter à l’Assemblée nationale.
Voici les réponses, dans l’ordre d’arrivée, chacun en tirera les conclusions qu’il souhaite :
Azelma SIGAUX, NUPES, 2ème circonscription de Haute-Loire
Bonjour,
Inutile de réfléchir : ma réponse est évidemment oui.
Je ne cesse de prôner le développement du réseau ferroviaire sur la Haute-Loire et sur l’ensemble du territoire.
Vous pouvez donc compter sur moi.
Bonne journée !
Azelma SIGAUX
Dominique Richard PASSIEU, Résistons ! 4ème circonscription du Gard
Bonjour,
Je suis le directeur de campagne de Dominique Richard Passieu candidat de la 4éme circonscription du Gard.
Nous avons pris connaissance de votre message concernant le réseau ferré du massif central et nous sommes très motivé par cela, l’ayant utilisé dans les années 70.
Dominique et moi-même ne manquerons pas de travailler avec vous pour demander au gouvernement la remise en service de ce tronçon ferré en cas ou Dominique serait élu.
Nous reviendrons vers vous en cas de victoire.
Bon week end et sincères salutations Cévenoles.
Serge HENRY
30500 Allègre les Fumades
Oscar ESSOMBA, Divers droite, 6ème circonscription de l’Hérault
Monsieur bonjour.
J’aimerais d’abord vous dire que je suis honoré que vous m’ayez contacté et je vous en remercie.
Concernant votre lutte pour le maintien, la régénération et le développement du réseau ferré ainsi que le retour des trains de nuit en Auvergne et dans le sud du Massif Central, je tiens à vous féliciter et vous apporter tout mon soutien.
Il m’est très facile de m’engager à soutenir votre combat à l’Assemblée Nationale, si je suis élu, car je partage complètement le caractère utile, économique et écologique du transport ferroviaire dans tous les coins et recoins de France.
Que ce soit donc pour cette campagne ou par le biais de toutes autres éventuelles opportunités dans le futur, vous avez ma parole que je défendrai votre noble action.
Recevez, avec tous les membres de votre collectif, mes plus respectueuses salutations.
Oscar ESSOMBA
Jean-Philippe CLEMENT, L’Ecologie au centre, 2ème circonscription de la Haute-Loire
Bonsoir,
Avec Plaisir : la voilà !
Bon week-end
Jean-Philippe CLEMENT
Sandrine DESCAVES, NUPES, 1ère circonscription de Lozère
Mesdames, messieurs,
Nous vous remercions de votre courrier au sujet de la situation du transport ferroviaire.
Nous partageons totalement vos préoccupations, votre constat et nous y avons même enrichi nos connaissances sur un certain nombre de points. En effet nous sommes tous deux engagés de longue date dans la lutte permanente pour les services publics en notre qualité de militant·e·s syndicaux : FSU
(Sandrine) et CGT (Christian).
1 Le constat :
• la crise climatique et de la biodiversité n’attendent pas : la neutralité carbone passe par un redéploiement de l’usage du train ; il est le moyen le plus adapté pour les longs trajets pour se placer en adéquation avec un mode de vie durable.
• la privatisation et l’ouverture à la concurrence de l’ensemble des modes de transports
• la priorité donnée au transport routier
• le désengagement de l’État et l’absence de toute vision stratégique de long terme qui ont conduit notamment à :
• l’abandon du fret ferroviaire qui ne représente plus que 9 % du transport de marchandises
• l’allongement des temps de transport ferroviaire et l’inaccessibilité pour les personnes à mobilité réduite
L’ouverture à la concurrence et la privatisation ont été les priorités d’Emmanuel Macron dans le secteur des transports. C’est la vision d’une Europe néolibérale qui brade le patrimoine national, s’attaque aux emplois et aux conditions de travail des personnels tout en poursuivant la dégradation du niveau de service rendu aux usager(e)s. Le transport est appréhendé sous l’angle de la rentabilité à court terme, au mépris du service public et de la protection de la planète.
Notre programme « l’ Avenir En Commun » stipule :
Les mobilités sont des biens communs qui doivent être organisés par des services 100% publics et accessibles à toutes et tous. Tout l’inverse des politiques menées ces dernières décennies.
En dehors de quelques axes, le réseau ferroviaire français est aujourd’hui à l’abandon : fermetures de lignes, allongements de temps de parcours, gares peu qualitatives. Nous mettrons en œuvre un grand plan de régénération du réseau ferré existant.
Nous interdirons toute fermeture de ligne et rouvrirons des milliers de kilomètres de liaisons dans la décennie à venir : à terme, toutes les préfectures et sous-préfectures de France seront desservies par le ferroviaire.
L’infrastructure ferroviaire n’est utile qu’associée à une offre cadencée et robuste, suffisamment fréquente pour être attractive, sur le modèle suisse. Nous augmenterons les fréquences en concertation avec les élu·es, les syndicats et les associations d’usager(e)s via des comités de lignes.
Le TGV ne peut être le seul mode de déplacement de longue distance. Nous introduirons des trains classiques Intercités et des trains de nuit sur les relations longues distances, mêmes desservies par le TGV, à des prix attractifs, fixes et à réservation facultative.
Nous adopterons un vaste plan pour le fret ferroviaire qui reposera sur :
• Un plan d’investissement massif pour la lière et notamment pour la SNCF
• La réouverture des gares de triage et le retour du wagon isolé
• Le lancement d’un grand plan pour le ferroutage et le développement du transport combiné rail-route et le subventionnement de ce service autant qu’il sera nécessaire avec l’objectif de bannir la traversée du territoire français aux camions de transit en particulier entre l’Espagne et le nord de l’Europe
2 La création ou la remise en état d’installations terminales embranchées (ITE) pour raccorder les sites industriels et logistiques qui sont indispensables pour l’infrastructure du fret ferroviaire.
Un plan complet pour les lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) dont la construction ne doit pas se faire au détriment de la rénovation des lignes classiques parallèles.
D’un grand ministère chargé des transports nécessaire pour porter une politique des transports ambitieuse. Nous reconstruirons une administration centrale et territoriale attractive pour ses agent·e·s. Celle-ci sera présente sur le terrain et suffisamment dotée en ressources et technicité pour affronter l’immense dé de la décarbonatation des transports qui doit avoir lieu dans la décennie à venir. Nous donnerons plus de poids aux associations d’usager(e)s des transports collectifs, d’usager(e)s de la bicyclette et aux syndicats des personnels, a n de tenir compte de leurs analyses pour l’élaboration des décisions. En plus de l’administration, l’État devra disposer
d’un établissement 100 % public fonctionnant sous une logique d’intérêt général : La SNCF sera réunifiée au sein d’un pôle public ferroviaire entièrement intégré.
Une politique sociale ambitieuse :
Bifurcation écologique et justice sociale vont de pair.
Nous rétablirons dès 2022 le statut de cheminot·e pour tou·tes les agent(e)s de la SNCF. Nous mettrons fin à la sous-traitance et au recours au travail détaché. Nous défendrons, en concertation avec les organisations syndicales, un régime de retraite plus favorable pour les métiers pénibles. Un nouveau socle social sera imposé dans l’ensemble des professions du secteur des transports.
Nous interdirons la publicité à la télévision pour les véhicules soumis à un malus écologique, rendrons obligatoire partout ailleurs le paiement d’une taxe qui financera des publicités en faveur du train, du vélo et des transports publics.
Par ailleurs, nous déplorons la remise en chantier du projet de requalication de la RN88 par la Région, projet inutile qui va à l’encontre de la lutte contre le changement climatique et de la défense des milieux naturels.
Nous avons voulu résumer ici l’essence de notre projet politique en matière de transport ferroviaire en Lozère mais aussi pour l’ensemble du territoire national.
Aussi dans notre volonté d’être le plus exhaustifs possible nous joignons à ce courrier le livret « pour des mobilités durables et accessibles » qui précise le programme « l’Avenir En Commun » porté par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et nous-mêmes à l’élection législative.
Fraternellement,
Sandrine Descaves et Christian Causse
André CHASSAIGNE, NUPES, 5ème circonscription du Puy de Dôme
Monsieur,
Suite à votre mail concernant notre engagement en faveur du train dans le Massif-Central, André Chassaigne et moi-même tenions à vous réaffirmer notre total soutien en faveur du maintien et du développement du transport ferroviaire en France et dans le Massif-Central.
Nous soutenons le retour des trains de nuit en Auvergne et dans le Sud du Massif-Central, ainsi que le retour du train de nuit Paris – Clermont-Ferrand comme vos propositions de dessertes Est-Ouest et vers le l’Europe du Nord.
Notre soutien historique et continu en faveur du transport ferroviaire se traduit par des engagements politiques forts que nous porterons au Parlement :
l’impératif d’un plan d’urgence pour le transport et le réseau ferroviaires, avec l’objectif de mobiliser 5 milliards d’euros d’investissements annuels supplémentaires pour le rail avec pour priorités la réouverture des petites lignes et des lignes d’équilibre du territoire et la régénération globale du réseau ferré.
l’adoption d’une loi de programmation ferroviaire, incluant des objectifs très ambitieux de développement du transport voyageur et et de report modal vers le fret ferroviaire marchandises, ainsi qu’un plan de reconquête industrielle du secteur ferroviaire, adossé à un schéma national de desserte de marchandises par le rail garantissant une présence sur l’ensemble du territoire.
la réappropriation publique et sociale de la SNCF afin de redonner à cette entreprise publique tous les moyens d’assurer le développement du transport ferroviaire.
une refonte de la tarification sociale des transports sur les lignes nationales et régionales qui doit être mise en œuvre pour en élargir le public et garantir l’égalité territoriale.
Vous pouvez également compter sur notre appui et notre soutien à l’ensemble des mobilisations que vous conduirez sur le territoire en faveur du rail.
Bien cordialement,
André Chassaigne et Julien Brugerolles
Laurence VICHNIEVSKY, LREM, 3ème circonscription du Puy de Dôme
Monsieur,
En 2017, lors de ma campagne pour les précédentes élections législatives, j’avais fait du train et plus particulièrement de la liaison Clermont-Paris une priorité.
En effet, cette liaison ferroviaire s’est trop souvent illustrée par des retards, par un matériel roulant dont le confort n’est plus aux standards actuels, et par un temps de trajet conséquent, surtout pour les trains non directs.
Durant tout mon mandat, je me suis mobilisée (en interrogeant le Gouvernement en hémicycle, au côté du collectif Objectif Capitales…) pour obtenir des améliorations concrètes et rapides sur cette ligne essentielle à la vitalité économique du département du Puy-de-Dôme, et décrétée à ce titre Train d’équilibre du territoire (TET).
J’ai été en bonne partie entendue puisque le Gouvernement a débloqué des montants importants, en complément des collectivités territoriales concernées, pour plus de 1 milliard d’euros au total, investis pour la rénovation des voies et pour le renouvellement des rames qui seront mises en service l’an prochain.
Puisque c’est un sujet que vous évoquez également, le Gouvernement a aussi investi pour pérenniser, rouvrir ou inaugurer des lignes de train de nuit. D’autres lignes sont encore envisagées, notamment celles reliant Clermont-Ferrand, Aurillac, Brive, Orléans et Paris, Toulouse, Brive, Orléans et Paris, et Albi, Rodez, Brive, Orléans et Paris. Ainsi, la desserte tribranche de nuit que vous évoquez est en projet.
S’agissant de la liaison est-ouest, depuis Genève jusqu’à Bordeaux par Clermont-Ferrand : je suis convaincue de la nécessité de renforcer les liaisons est-ouest, aujourd’hui très insuffisantes, sans obliger les voyageurs à transiter par Paris, que ces lignes soient de jour ou de nuit. J’appuierai donc les projets en ce sens.
Votre proposition d’une liaison ferroviaire directe reliant l’Auvergne à Bruxelles et à l’Europe du nord, sans arrêt à Paris, ne me paraît pas pertinente économiquement et écologiquement aujourd’hui et m’interroge : pourquoi ouvrir une nouvelle ligne (grande vitesse) alors qu’il est possible d’exploiter celles déjà existantes depuis Paris qui se situe justement sur l’axe Clermont-Bruxelles ?
Plus généralement, vous pourrez compter sur mon plein soutien en faveur des mesures destinées au développement du train en France, en prenant toutefois en compte des contraintes budgétaires malheureusement bien réelles.
Laurence VICHNIEVSKY
Magali BESSAOU, LR, 1ère circonscription de l’Aveyron
Bonjour,
En temps, la ville de Rodez est la plus éloignée de la capitale Française. Victime du désert ferroviaire qu’est le Massif Central, notre ville de préfecture, le poumon de notre circonscription et du département, est à six – sept heures des centres névralgiques de l’Etat, de la culture, …
Ce constat, amer, est encore accentué par la médiocrité des liaisons ferroviaires avec les métropoles régionales (Montpellier, Toulouse, Clermont Ferrand). Cette situation conduit de plus en plus d’usagers à aller prendre le train directement dans ces villes.
Dans ce contexte, le train de nuit Rodez-Paris revêt un aspect stratégique majeur !
Il est vrai qu’aujourd’hui, la politique d’investissement ferroviaire, qu’il s’agisse des voies ou des rames, est très largement en retrait au niveau national en regard de nos voisins européens. Ce constat est principalement lié aux pertes d’exploitation abyssales de la SNCF.
Ainsi, élue députée, j’interviendrais d’une part sur l’évolution de la gestion des transports ferroviaires qui doivent être soumis à la concurrence afin de retrouver une compétitivité dans les meilleurs délais. J’interviendrais d’autre part sur le train de nuit Rodez-Paris qui doit absolument être pérennisé.
Les enjeux sont multiples :
Ø L’accessibilité de la capitale pour le plus grand nombre d’usagers,
Ø L’attractivité de l’Aveyron et du grand Rodez pour les personnes qui souhaitent se rendre dans l’Aveyron,
Ø Une incidence carbone réduite en regard de l’avion et de la voiture.
Je me battrais donc avec conviction et détermination pour la préservation de la ligne Rodez-Paris, et plus particulièrement pour le train de nuit.
Il n’en restera pas moins que la réussite de cette démarche ne sera assurée que dès lors que la SNCF sera à même de fiabiliser cet itinéraire tant les aléas évoqués par cette dernière sont contestables : météorologie, COVID, chauffage dans les trains, …. Les usagers sont en droit d’attendre un service fiable et de qualité.
Espérant avoir répondu à votre question
Bien cordialement
Magali BESSAOU
Philippe COCHET, MEI, 2ème circonscription de Haute-Loire
Bonjour,
En tant que candidat MEI sur la deuxième circonscription de Haute-loire je soutiens vos propositions et objectifs.
Je rajouterais que la SNCF doit prendre en compte la biodiversité et cesser comme c’est le cas encore cette année de faire des travaux au mois de mai juin ,c’est à dire en pleine période de reproduction des oiseaux protégés et cela même dans un site NATURA 2000 comme celui des gorges de l’Allier. Nous demandons également une prise en compte de la pollution lumineuse . Pourquoi éclairer toute la nuit les quais sans train ?
Philippe Cochet