On le savait et on le vivait au quotidien, mais cela apparaît très nettement après l’enquête de l’UFC Que Choisir sur les zones blanches de l’accès aux transports, le massif central en entier détient le pompon sauf le Puy de Dôme et l’Allier. Le coeur et le sud du massif en quelque sorte. Il s’agit bien de transports en commun, bus et trains compris.
Le résumé :
La carte plus précise :
Concernant les trains seuls c’est carrément 85,3% de la population française qui n’a pas accès à une gare à moins de 10 minutes à pied. Mis à part Paris et Lyon le pays entier est sous développé.
L’étude entière est en téléchargement ici :
Que font les ministres successifs pour changer les choses, alors que les réseaux ferrés structurants existent et ont été fermés récemment ou plus anciennement ? Que font l’Etat et son Comité de massif dont on dit qu’une des missions est l’aménagement des territoires ? Que font les régions ?
Les élus locaux, les habitants, ont bien raison de s’alarmer en permanence sur le peu de transports publics qu’il leur reste. C’est de l’abandon pur et simple de territoires entiers. Le grand massif central est particulièrement touché et ce n’est pas du à sa géographie : tout le massif alpin français est beaucoup mieux traité, voir les cartes.
Nous demandons quant à nous, au collectif, à Aurail, au Réseau européen #enTrain, à Destination Trains de nuit, la réouverture des axes ferroviaires fermés, la modernisation du réseau, le retour des trains de nuit, un service de trains digne, cadencé et avec une plage horaire adaptée à la vie de tous.
Et donc quel seront les réactions du ministre des transports, des régions Nouvelle Aquitaine, Occitanie, et Auvergne Rhône Alpes à cette étude ? Que planifiront ils pour inverser la vapeur ? Hausseront-ils une nouvelle fois les épaules en disant que les habitants du Massif central n’ont qu’à se rapprocher des métropoles ?